*Document non contractuel. Voir conditions en agence
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Notre comparatif neuf/ancien
Un jeune couple souhaite devenir propriétaire d’un T3 situé en zone A.
Ils possèdent 1 850 € de revenus chacun et un RFR de 35 000 €
Acheter un logement neuf
T3 330 000 €
Frais de notaire 6 600 €
Apport de 10% 36 000 €
Cuisine 5 000 €
Coût total
336 600 €
Emprunt
307 600 €
PTZ
112 500 € à 0%
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 271€/mois
Acheter un logement ancien
T3 260 000 €
Frais de notaire 20 800 €
Apport de 10% 28 000 €
Coût total
280 800 €
Emprunt
252 800 €
PTZ
Non éligible
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 278€/mois
*Document non contractuel. Voir conditions en agence
Malgré un prix d’acquisition plus bas pour un bien ancien, la mensualité reste identique à celle d’un logement neuf : alors pourquoi ne pas investir dans un bien neuf et profiter de ses nombreux atouts, tels que des frais de notaire réduits, de meilleures performances énergétiques et des garanties constructeur pour un investissement sécurisé et durable ?
Le 12 octobre 2025, Vincent Jeanbrun hérite du portefeuille du Logement et de la Ville dans le gouvernement Lecornu II. Député du Val-de-Marne exclu des Républicains le jour même de sa nomination, cet ancien maire de L'Haÿ-les-Roses succède à Valérie Létard et au passage éclair d'Éric Woerth. À 40 ans, le nouveau ministre arrive avec des propositions chocs, un profil controversé et des idées tranchées font déjà réagir bailleurs sociaux et experts du secteur du logement.
Un parcours éclair jusqu'à la place Beauvau annexe
Le remaniement du 12 octobre 2025 rebat les cartes du gouvernement français. Sébastien Lecornu compose (à nouveau) une équipe de 34 à 35 ministres, mélangeant douze reconductions, cinq anciens ministres de l'ère Macron et plusieurs nouveaux visages issus de la société civile. Vincent Jeanbrun fait partie des neuf parlementaires propulsés au gouvernement, une trajectoire qui ne manque pas d'audace pour un élu local devenu ministre en à peine dix-huit mois.
En juillet 2023, les caméras nationales braquent leurs objectifs sur sa maison familiale de L'Haÿ-les-Roses, éventrée par une voiture-bélier en pleine nuit d'émeutes. Son épouse et ses enfants prennent la fuite, blessés. Suite à cette agression, Jeanbrun devient le visage des maires confrontés à la violence urbaine et multiplie les tribunes sur la sécurité et la gestion des quartiers sensibles.
Quelques mois plus tard, en 2024, il ravit le siège de député de la 7e circonscription du Val-de-Marne avec 55 % des voix face à Rachel Keke, figure de la gauche sociale. Une victoire nette pour cet ancien assistant parlementaire de Valérie Pécresse, qui avait fait basculer L'Haÿ-les-Roses à droite dès 2014. À 30 ans, il devenait alors le plus jeune maire d'une ville de plus de 30 000 habitants sous la Ve République, un record qui forge sa réputation de prodige politique local.
Mais la nomination au Logement et à la Ville coûte cher : dès le 12 octobre, Les Républicains l'excluent du parti, comme les 5 autres élus LR ayant accepté d'entrer au gouvernement Lecornu 2. Une sanction qui ne semble pas freiner l'ambition de ce quadragénaire pressé, qui hérite d'un portefeuille stratégique mais explosif. Valérie Létard, sa prédécesseure, laisse derrière elle des dossiers importants en cours : ajustements du DPE, durcissement de MaPrimeRénov' face aux fraudes, travaux sur le statut du bailleur privé... Le secteur attend désormais de voir si Jeanbrun apportera la stabilité ou le chaos à un ministère qui a connu sept titulaires en cinq ans et demi.
Le logement social dans le viseur de Vincent Jeanbrun
Les propositions du nouveau ministre du Logement pour réformer le logement social font déjà couler beaucoup d'encre, bien avant sa prise de fonction officielle. Au cœur de son programme, un système de bail renouvelable baptisé « bail 3, 6, 9 ». Concrètement, tous les trois ans, les organismes HLM réévalueraient la situation des locataires. Revenus, composition du foyer, comportement... tout passerait au crible. Si les plafonds de ressources explosent ou si des troubles de voisinage s'accumulent, le bail pourrait ne pas être renouvelé.
Le logement social doit être une chance, pas une rente , lâchait le nouveau ministre en juin dernier dans les colonnes du Parisien. Une formule choc qui résume sa philosophie : mettre fin au « logement social à vie » pour fluidifier les parcours résidentiels. Selon lui, il faut permettre aux ménages qui s'en sortent de libérer leur appartement pour d'autres familles en difficulté. Une logique de tremplin plutôt que de havre permanent.
Son plan « Réparer les quartiers - Rétablir la République » multiplie les mesures sécuritaires dans le parc social. La vidéosurveillance se généraliserait massivement dans les halls d'immeuble et les espaces communs. Le paiement des loyers en liquide serait purement et simplement interdit, une mesure censée lutter contre le blanchiment d'argent et les circuits parallèles. Le ministre propose également un « plafond anti-ghetto », avec lequel aucune commune ne pourrait dépasser 30 % de logements sociaux sur son territoire. Une volonté de casser les concentrations urbaines qui, selon lui, alimentent les difficultés des quartiers populaires.
Là où les gouvernements précédents parlaient d'accompagnement et de mixité, Jeanbrun impose un vocabulaire de contrôle et de conditionnalité. Reste à savoir si ces propositions survivront à l'épreuve du réel et des négociations parlementaires.
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