L’immobilier écologique

Deuxième secteur le plus consommateur d’énergies en Occitanie après les transports, l’immobilier résidentiel tend depuis plusieurs années à essayer d’estomper son impact écologique. Différentes normes et labels sont venus au fil du temps définir les contours d’un immobilier plus écologique, moins consommateur en énergies et à l’empreinte carbone réduite.

Si vous souhaitez habiter à Montpellier dans une résidence neuve et écologique, IMMO9 détaille pour vous les normes environnementales en vigueur, les avantages et les avancées en termes d’immobilier écologique.

©Franck Boston - Shutterstock

Qu’est-ce que l’immobilier écologique ?

  • Un bien dont l’impact écologique et l’empreinte carbone sont réduits sur tout le cycle de la construction
  • Un logement dont les performances énergétiques sont maximisées et les factures d’énergies réduites
  • Une utilisation accrue de matériaux biosourcés, plus respectueux de l’environnement, durables et aux fortes propriétés isolantes
  • Un confort thermique accru été comme hiver

Quelles sont les normes environnementales en vigueur ?

Afin de pouvoir encadrer efficacement les constructions et s’assurer que les promoteurs et constructeurs prennent effectivement part à la démarche de transition écologique dans le bâtiment, des normes thermiques et environnementales successives ont vu le jour à partir de 1974. Succédant à la RT2005, la RT2012 a laissé sa place à la RE2020 depuis le 1er janvier 2022.

La RT2012

Entrée en vigueur en 2013 et applicable sur l’ensemble des bâtiments neufs dont le permis de construire a été déposé entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2022, la RT2012 s'axe sur trois exigences à respecter:

  1. Limiter la consommation d’énergie primaire (Cepmax): La consommation du bâtiment doit être inférieur ou égale à 50kWhEP/m² par an.
  2. Atteindre un besoin bioclimatique maximal (Bbiomax): Les constructions neuves doivent atteindre une efficacité énergétique optimale en réduisant au maximum les besoins en énergie. Cela passe par une meilleure orientation du bâtiment par rapport au soleil, un éclairage naturel...
  3. Respecter une température intérieure de référence (Ticref): Il s’agit de ne pas dépasser une température intérieure de confort en été, en augmentant l’inertie du bâtiment ou en mettant en place des protections solaires comme des brises soleil sur les terrasses par exemple.

Les exigences de résultats appelées par la RT2012 amènent avec elles leur lot d’exigences de moyens :

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La RE2020

En signant l’Accord de Paris, la France s’est engagée durablement à lutter contre le changement climatique, et notamment à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. La loi énergie-climat, prévoyant d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, est venu réaffirmer cette volonté. Dans le secteur du bâtiment, qui représente plus de 25% des émissions nationales de gaz à effet de serre, la RE2020, qui a succédé à la RT2012 depuis le 1er janvier 2022 , fait figure de garante de cet objectif. Aujourd'hui il est encore possible de rencontrer des bâtiments neufs sous la norme RT2012, car seules les constructions neuves dont le permis de construire a été déposé après le 1er janvier 2022 sont concernées par la RE2020.

Avec la Réglementation Environnementale 2020, le gouvernement français poursuit trois objectifs principaux :

  1. Donner la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie, en poursuivant la baisse des consommations énergétiques et en ayant recours à des énergies décarbonées, et notamment à la chaleur renouvelable (réseau de chaleur urbain, pompe à chaleur biomasse...). Les indicateurs Bbio (besoin bioclimatique), Cep (consommation énergie primaire) et Cepnr (consommation énergie primaire non renouvelable) servent à mesurer la consommation énergétique d'un logement RE2020, qui ne doit pas dépasser les plafonds prévus.
  2. Diminuer l’impact carbone de la construction des bâtiments, en prenant en compte l’ensemble des émissions du bâtiment sur la totalité de son cycle de vie, du début du chantier à sa fin de vie. L’empreinte carbone des bâtiments est en effet en grande partie due aux phases de construction et de démolition de ceux-ci. Le recours aux matériaux biosourcés et géosourcés devra également être plus fréquent. L'empreinte carbone est mesurée avec les nouveaux indicateurs "Ic énergie" et "Ic construction". Elle et exprimée en kgCO2/m²/an et ne doit pas dépasser un certain seuil.
  3. Garantir le confort des bâtiments en toute saison, et notamment l’été, avec des bâtiments capables de résister aux forts épisodes caniculaires et plus généralement aux changements climatiques à venir. L'indicateur DH (Degré-heure) a été mis en place pour mesurer le nombre d'heure d'inconfort à l'année dans le logement (au-dessus de 28°C la journée et 26°C la nuit). Là aussi, un plafond du nombre d'heures s'applique.

Immobilier écologique et programmes neufs

En plus des normes environnementales et thermiques en vigueur, de nombreux labels et certifications permettent de mettre en avant la valeur verte des bâtiments neufs. Dans le but d’aller toujours plus loin dans l’immobilier écologique et de s’orienter progressivement vers une passivité des bâtiments, les promoteurs et constructeurs cherchent de plus en plus à accumuler les labels, conférant ainsi à leurs bâtiments une pastille écologique avérée.

Les certifications et labels

Label Définition
Label BBC
(Bâtiment basse Consommation)
Récompense les bâtiments consommant 50% d’énergie en moins que les préconisations de la RT2005, soit un seuil de 50kWh/m², identique à celui de la RT2012.
Certification NF HQE
(Haute Qualité Environnementale)
Mesure la durabilité du bâti en s’axant sur des aspects écologiques, économiques, sociétaux, numériques et de résilience.
Label HPE
(Haute Performance Energétique)
Récompense les bâtiments affichant une consommation d’énergie primaire inférieure de 10% à la réglementation en vigueur (RT2012 ou RE2020).
Label E+C-
(Bâtiment à Energie Positive et réduction Carbone)
Il caractérise les bâtiments à la fois sobres en énergie et en carbone. Il prend en compte tout le cycle de vie du bâtiment.
Ce label est nécessaire à l'obtention des labels BBCA et Effinergie.
Label BBCA
(Bâtiment Bas carbone)
Il s'agit d'un référentiel mesurant l'empreinte carbone d'un bâtiment en analysant l'ensemble de son cycle de vie en lui attribuant des points en fonction de deux catégories :
"Emissions évitées et stockage carbone" et "Innovation climat."
Label Effinergie Récompense les bâtiments affichant une réduction de la consommation d'énergie de 20% par rapport à la norme en vigueur.
Label Bâtiment Biosourcés Il atteste de l'utilisation de matières biosourcées au sein d'une construction neuve pour les bâtiments non résidentiels neufs, privés ou publics.

L’idéal des bâtiments à énergie positive

Après la construction passive, un nouvel idéal se dessine dans l’univers de l’immobilier écologique. Il s’agit des bâtiments à énergie positive, ou bâtiments BEPOS. Alors que les bâtiments dits passifs se suffisaient à eux-mêmes en termes de production d’énergies, les constructions à énergie positive doivent produire plus d’énergie qu’elles n’en consomment.

Les bâtiments sont ainsi optimisés en termes d’isolation et des moyens de captage et de production d’énergie sont mis en œuvre, comme des panneaux photovoltaïques, des sondes géothermiques, des pompes à chaleur sur nappe... La récupération et l’utilisation des eaux pluviales ainsi que la création d’une épuration naturelle sont également des critères des bâtiments BEPOS.

Les matériaux biosourcés

Avec la RE2020, les matériaux biosourcés vont prendre une place de plus en plus importante dans la construction neuve. D’origine animale ou végétale, un matériau biosourcé possède de nombreuses qualités environnementales. Il peut notamment naturellement stocker le carbone atmosphérique et participe donc à la réduction de gaz à effet de serre. Il possède aussi généralement de grandes qualités thermiques et acoustiques. Ces matériaux présentent l’avantage d’être durables et de souvent pouvoir être produits localement, diminuant l’impact carbone des chantiers.

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Bien que le bois soit le matériau biosourcé le plus connu et le plus utilisé actuellement, il en existe de nombreux autres aux propriétés tout aussi bénéfiques pour l’environnement : terre crue, bambou, liège, paille, chanvre, laine de mouton... Autant de matières qui peuvent être utilisée dans la construction neuve afin de réduire efficacement son impact environnemental.

L’immobilier écologique : un investissement d’avenir

L’immobilier écologique et l'impact environnemental d’un logement tendent à devenir des critères primordiaux pour les acheteurs. Confort thermique accru été comme hiver, dépenses énergétiques réduites, valorisation à la revente... Les acquéreurs sont de plus en plus regardant sur la “valeur verte” de leur logement.

Une volonté d’agir pour la préservation de l’environnement

Plus que les performances énergétiques, c’est aussi la valeur verte de leur futur logement qui intéresse les acheteurs. Concrètement, protéger l’environnement est devenu un enjeu primordial aux yeux de nombreux acquéreurs. Et cela passe d'abord par un logement respectueux de la nature.

Afin de se conformer aux attentes des futurs propriétaires les méthodes de construction tendent à devenir plus éco responsables : circuit court pour la production des matériaux, respect des sites de construction, durabilité des chantiers et résidences...

Un meilleur confort de vie

Les logements écologiques apportent également un tout autre confort de vie par leurs propriétés innovantes. Les matériaux biosourcés sont ainsi capables d’améliorer considérablement le confort thermique, été comme hiver, par leurs remarquables propriétés isolantes. C'est le cas du bois par exemple qui permet d’éviter efficacement les ponts thermiques et donc les déperditions de chaleur. L’isolation acoustique sera également grandement améliorée grâce à l’utilisation de ce type de matières.

L’immobilier écologique offre également un atout considérable en termes d’économies. Avec une meilleure isolation, la consommation énergétique sera moindre et les factures forcément réduites. L’utilisation de ressources renouvelables pour la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire sont également sources d’économies.

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Où en est-on de l’immobilier écologique à Montpellier ?

Les politiques en faveur de la transition énergétique à Montpellier

Figurant dans le top 5 des villes les plus ensoleillées de France, quoi de plus naturel pour Montpellier que de miser sur l’énergie solaire pour booster sa transition énergétique ? Depuis 2007, tous les nouveaux bâtiments de la Métropole sont pourvus d’énergies renouvelables. Plus encore, la Piscine Poséidon à Cournonterral et l’incubateur Cap Oméga bénéficient d’une autoconsommation totale grâce à leurs installations photovoltaïques innovantes.

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Très impliquée en matière de développement durable, Montpellier a reçu plusieurs distinctions et récompenses, notamment “Ville respirable” en 2015 et “Territoire démonstrateur de la Ville durable” en 2017. La ville est également labellisée “Ecocité Ville de Demain”.

Concernant plus précisément l’habitat écologique, le projet La Mantilla dans la ZAC Port Marianne est un exemple type. Avec ses 410 logements répartis sur 6 immeubles, ce programme de 32 000m² bénéficie d’un système d’échange de données numériques permettant aux résidents de piloter leur consommation d’eau et d’électricité. Ce système permet aussi de faciliter la gestion énergétique de l’îlot, qui est alimenté par une centrale biomasse capable de produire électricité, chaleur et froid.

Les écoquartiers Montpelliérains

Porteurs de nombreux projets immobiliers écologiques, les écoquartiers commencent à fleurir à Montpellier. Ces “parties de ville ou ensembles de bâtiments qui intègrent les exigences du développement, en ce qui concerne notamment l’énergie, l’environnement et la vie sociale” doivent répondre à plusieurs problématiques relatives aux zones urbanisées : traitement des eaux de pluie, intégration d’une biodiversité urbaine, transports en commun et déplacements doux, énergies renouvelables, écoconstructions répondant aux dernières normes environnementales et climatiques...

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Divisée en quatre étapes, la labellisation éco quartier permet d’encourager “la réalisation, par les collectivités territoriales, d’opérations exemplaires d’aménagement durable des territoires”.. Les écoquartiers montpelliérains se situent à plusieurs stades de la labellisation : en projet, en chantier, livré ou confirmé. Voici quelques écoquartiers aujourd'hui livrés à Montpellier :

  1. L’écoquartier Rive Gauche.
  2. L’écoquartier Ovalie et le site de l’ancienne Ecole d’Application de l’Infanterie.
  3. L’écoquartier des Grisettes
  4. L'écoquartier Parc Marianne de la ZAC Port Marianne.

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