*Document non contractuel. Voir conditions en agence
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Notre comparatif neuf/ancien
Un jeune couple souhaite devenir propriétaire d’un T3 situé en zone A.
Ils possèdent 1 850 € de revenus chacun et un RFR de 35 000 €
Acheter un logement neuf
T3 330 000 €
Frais de notaire 6 600 €
Apport de 10% 36 000 €
Cuisine 5 000 €
Coût total
336 600 €
Emprunt
307 600 €
PTZ
112 500 € à 0%
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 271€/mois
Acheter un logement ancien
T3 260 000 €
Frais de notaire 20 800 €
Apport de 10% 28 000 €
Coût total
280 800 €
Emprunt
252 800 €
PTZ
Non éligible
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 278€/mois
*Document non contractuel. Voir conditions en agence
Malgré un prix d’acquisition plus bas pour un bien ancien, la mensualité reste identique à celle d’un logement neuf : alors pourquoi ne pas investir dans un bien neuf et profiter de ses nombreux atouts, tels que des frais de notaire réduits, de meilleures performances énergétiques et des garanties constructeur pour un investissement sécurisé et durable ?
Dans la métropole de Montpellier, 7 300 logements sont considérés comme des “passoires thermiques”. Pour les élus de
la majorité, l’enjeu est de taille. D’ici 2050, ils souhaitent atteindre l’objectif d’avoir un parc immobilier 100 %
désartificialisé et rejetant 0 % d’émission de gaz à effet de serre. Une des solutions pour y parvenir est de
rénover massivement les logements énergivores et dont les performances sont diagnostiquées comme mauvaises et
médiocres.
Si 4 500 logements doivent être rénovés par an, la réalité se veut plus proche des 1 500. D’autant plus que les
professionnels du bâtiment spécialisés en rénovation énergétique manquent à l’appel. Pour l’heure, c’est donc
l’immobilier neuf à Montpellier tire son épingle du jeu et permet à la métropole d’avoir un parc de logements performants et
respectueux de l’environnement. Alors que faire des passoires thermiques à Montpellier ? C’est la grande question.
La fin programmée des passoires thermiques avec la loi Climat et Résilience 2021
Sortir des millions de ménages de la précarité énergétique. C’est l’un des objectifs de la loi Climat et Résilience,
promulguée le 22 août 2021. Il faut dire que le sujet devenait très préoccupant. Selon le ministère de la Transition
Écologique, 4.8 millions des logements en France sont des passoires thermiques. En d’autres termes, ce sont des
logements qui consomment une quantité bien trop importante d’énergie pour chauffer, éclairer et ventiler les pièces.
Pour en finir avec ces logements énergivores, cette loi prévoit des mesures fortes comme l’interdiction de mise en
location ou celle d’augmenter et d’indexer les loyers. Leur efficacité sera progressive mais s'il y a bien une chose
de sûre, toutes les passoires énergétiques disparaitront du marché de la location. Un plan massif d’accompagnement
sera également mis en place pour aider les bailleurs et les propriétaires à rénover leur logement.
Le calendrier de la loi Climat
Dès 2023, les propriétaires de logements énergivores devront obligatoirement orchestrer des travaux de rénovation
s’ils souhaitent augmenter le loyer de leur logement mis en location. En ce qui concerne l’interdiction de louer,
les dates à retenir sont 2023, 2025, 2028, 2031 et 2034. Voici un tableau qui récapitule les échéances auxquelles
les passoires thermiques ne pourront plus être proposées à la location.
1er janvier 2023
1er janvier 2025
1er janvier 2028
1er janvier 2031
1er janvier 2034
Location en résidence principale en métropole
Interdiction de louer la consommation > 450 kWh/m²/an
Interdiction étiquette G du DPE
Interdiction étiquette F du DPE
Non concerné
Interdiction étiquette E du DPE
Location en résidence principale en outre-mer
Non concerné
Non concerné
Interdiction étiquette G du DPE
Interdiction étiquette F du DPE
Non concerné
Location saisonnière/touristique
Non concerné
Non concerné
Non concerné
Non concerné
Non concerné
Nouveau DPE : qu’est ce qui change avec la réforme
La réforme concernant le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est entrée en vigueur le 1er juillet
2021. Ce document obligatoire lors de la vente ou de la location d’un logement sert à analyser la consommation
énergétique d’un bâtiment et ses émissions de gaz à effet de serre. Les critères du DPE ont été revus afin de mieux
identifier les passoires thermiques.
Dans l’ancienne version, si aucune facture d’énergie n’était disponible pour effectuer le calcul, le résultat du DPE
apparaissait comme vierge. Cette méthode peu fiable laissait passer sous le radar de nombreux logements énergivores.
Désormais, la méthode de calcul pour le DPE repose les caractéristiques du bâti, le système de chauffage, la qualité
de l’isolation ou encore la classe énergétique de l’éclairage et de la ventilation.
Les étiquettes sont sous forme de lettre, allant de A à G. Plus la lettre est haute, plus le logement est économe. À
l’inverse, plus la lettre est basse, plus le logement est énergivore. Chaque lettre est associée à un niveau de
consommation d’énergie qui s’exprime en kWh/m²/an.
Étiquette A: l’habitation consomme moins de 50 kWh / m² / an
Étiquette B: l'habitation consomme entre 51 et 90 kWh / m² / an
Étiquette C: l'habitation consomme entre 91 et 150 kWh / m² / an
Étiquette D: l'habitation consomme entre 151 et 230 kWh / m² / an
Étiquette E: l’habitation consomme entre 231 et 330 kWh / m² / an
Étiquette F: l'habitation consomme entre 331 et 450 kWh / m² / an
Étiquette G: l’habitation consomme plus de 450 kWh / m² / an
Avec IMMO9, faites le choix de la confiance en réalisant votre projet immobilier et bénéficiez des conseils d’une équipe entièrement mobilisée pour votre satisfaction.
Le plan d’action de la métropole de Montpellier pour lutter contre les passoires thermiques
À Montpellier, la rénovation énergétique des logements est identifiée comme une priorité. 33 % des émissions de gaz à
effet de serre et 48 % des consommations énergétiques du territoire proviennent du secteur du bâtiment. Étant dans
une démarche constante d’amélioration, Montpellier Méditerranée Métropole aide les propriétaires à rénover leur
logement et à améliorer et à conserver le bâti ancien.
L’aide Plan Climat : 1 300 € pour rénover son logement
Depuis l’été dernier, la métropole a mis en place une aide financière de 1 300 € sans conditions de ressources, à
destination des propriétaires, copropriétaires, habitants et bailleurs. Elle s’applique à l’ensemble du territoire
métropolitain et plus particulièrement aux centres de bourg des communes qui contiennent davantage de logements
indignes et dégradés.
Pour bénéficier de la subvention, quelques conditions sont à respecter :
Réaliser des travaux de rénovation générant une réduction de la consommation d'énergie de plus de 40%, suivant
la méthode de calcul réglementaire ;
Être accompagné par le Guichet Unique de la Rénovation ou dans le cadre de l'une des opérations programmées
pilotées par la Métropole ;
Rénover un logement situé sur l'une des 31 communes de la Métropole ;
Rénover un logement construit avant la Réglementation Thermique 2005 soit livré avant le 1er janvier 2007 ;
Avoir le statut de propriétaire occupant ou de propriétaire bailleur. Seuls les propriétaires, personnes
physiques et morales de droit privé peuvent déposer une demande (en nom propre, SCI, syndic bénévole ou
professionnel ...) ;
Avoir le statut de Copropriété (aide collective à la résidence) ;
Rénover un logement à usage d'habitation, les locaux d'activité sont exclus ;
Faire réaliser les travaux par des professionnels du bâtiment, inscrits soit au registre du commerce, soit au
répertoire des métiers et disposant de la mention Reconnu Garant de l'Environnement (RGE).
L’exemple de la résidence Las Rèbes dans le quartier des Cévennes
À Montpellier, dans le quartier des Cévennes , les habitants de la résidence Las Rèbes ont d’ores et déjà bénéficié de
nombreuses aides pour alléger les factures et améliorer leur confort de vie. Construite dans les années 60, cette
résidence composée de 4 bâtiments est classée D au DPE. Le budget total pour la rénover s’est élevé à 5,3 millions
d’euros dont 69 % viennent de subventions : Banque des territoires, ANAH, Métropole et Région Occitanie.
Après de longs mois de concertation, le projet de réhabilitation de la résidence Las Rèbes a été validé en décembre
2019. Il a fallu mettre d’accord les 186 propriétaires mais les résultats sont au rendez-vous. Une résidente, membre
du conseil syndical collégial se réjouit de voir ses charges d’eau chaude et de chauffage baisser à 700 € par
trimestre, au lieu de 900 €.
Les aides à la rénovation énergétique de son logement à Montpellier
Vous êtes propriétaire d’un logement qui aurait bien besoin d’un coup de jeune ? Pour vous aider et faire baisser le
prix sur la facture, l’État, en partenariat avec divers organismes publics a créé des dispositifs d’aide à la
rénovation énergétique. Grâce à eux, 644 000 logements ont été rénovés à travers l’hexagone en 2021. Qu’en sera-t-il
de 2022 ?
L’Éco-PTZ
L’Éco-PTZ est un crédit sans intérêts accordé par les banques conventionnées permettant à un particulier ou un
bailleur de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans son logement. Son montant maximal est de 50 000 € et
est attribué sans condition de ressources. Les travaux doivent cependant être réalisés par une entreprise Reconnue
Garant de l’Environnement (RGE). L’Éco-PTZ est prolongé jusqu’au 31 décembre 2023.
7 catégories de travaux sont éligibles à l’Éco-PTZ :
L’isolation thermique de la toiture ;
L’isolation thermique des murs donnant sur l'extérieur ;
L’isolation thermique des fenêtres et portes donnant sur l'extérieur ;
L’isolation des planchers bas ;
L’installation ou remplacement d'un chauffage ou d'une production d'eau chaude sanitaire ;
L’installation d'un chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable ;
L’installation d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant une source d'énergie renouvelable.
MaPrimeRénov’
Lancé en 2020, MaPrimeRénov’ est le dispositif le plus utilisé par les français souhaitant améliorer les performances
énergétiques de leur logement. Fin 2021, le ministère chargé du Logement se réjouissait même du nombre de dossiers
traités. L'objectif initial était de traiter 400 000 dossiers. En réalité, le nombre de demandes a doublé et est
passé à 800 000 après une réévaluation.
MaPrimeRénov’ s’adresse aux propriétaires et bailleurs d’un logement construit depuis au moins 15 ans. Les travaux
éligibles concernent essentiellement le remplacement ou l’installation de systèmes de chauffage et de production
d’eau chaude sanitaire : pompe à chaleur, poêle à granulés, chaudière bois, chauffe-eau solaire, etc...
Les biens de moins de 2 ans peuvent également en bénéficier si les travaux concernent le remplacement d’une chaudière
au fioul par un nouvel équipement plus performant.
En fonction des revenus du foyer demandeur, le montant de la prime s’ajuste. On distingue 4 catégories :
MaPrimeRénov’Bleu pour les ménages aux revenus très modestes
MaPrimeRénov’Jaune pour les ménages aux revenus modestes
MaPrimeRénov’Violet pour les ménages aux revenus intermédiaires
MaPrimeRénov’Rose pour les ménages aux revenus aisés
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