Montpellier & espace vert : un duo gagnant pour l’écologie

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Avatar de l'auteur "Hervé KOFFEL" Hervé Koffel

le 09 février 2023

[ mis à jour le 11 avril 2023 ]

SOMMAIRE

En tant que 7e ville de France, Montpellier est une agglomération importante de par sa taille, sa population, son économie et bien évidemment sa culture. Témoin d’une urbanisation fulgurante ces dernières décennies grâce à la promotion immobilière montpelliéraine, la ville se doit d’aérer les différents quartiers en proposant des coins de verdure et ainsi limiter l’artificialisation des sols déjà très importante et œuvrer pour une ville plus verte.

Montpellier a la main verte

Il n’est pas un secret que Montpellier est une ville très active en ce qui concerne la transition écologique. Dans de nombreux domaines, des projets sont pensés pour préserver, promouvoir la biodiversité et faire face au changement climatique. Le développement du réseau de transports urbains de Montpellier avec la nouvelle ligne de tramway par exemple, contribue à sensibiliser les habitants sur les mobilités douces et plus écologiques, dans le but de réduire l’usage de la voiture particulière et ainsi les émissions de CO2 qui vont avec.

La création et l’entretien de nouveaux espaces verts est essentielle pour la santé de la ville et de ses résidents.

Opération 50 000 arbres

En décembre 2021, la Ville de Montpellier annonçait son engagement à développer son patrimoine arboré dans le but de lutter contre la pollution et les îlots de chaleur. Car oui, nos amis les arbres absorbent le CO2 dans l’air et réduisent ainsi l’impact de l’Homme sur la couche atmosphérique. Pour cela, Montpellier s’engage à planter 50 000 arbres d’ici 2026. Ce projet d’envergure traduit d’une véritable volonté de la ville d’être en phase avec les problématiques écologiques actuelles.

Les arbres en ville ont de nombreuses fonctions particulièrement importantes :

  • Des fonctions de régulation : puits de carbone, production d’oxygène, purification de l’air, régulation des eaux de ruissèlement, régulation du degré d’humidité et des températures (ils limitent les phénomènes d’ilots de chaleur urbain). Les arbres protègent également les sols en limitant leur érosion par la structuration racinaire ; ils apportent au sol de la matière organique lors de la décomposition de leurs feuilles et participent au fonctionnement hydrologique des sols.
  • Les arbres ont une fonction de support pour la biodiversité : les arbres en milieu urbain fournissent abri et nourriture et constituent donc des habitats indispensables à la faune.
  • Leur fonction esthétique et de structuration du paysage est également importante : par leur port, leur couleur et par la trame végétale qu’ils constituent.
  • Enfin les arbres sont une source de bien-être psychologique et physique, la présence de la nature étant indispensable pour la santé de l’être humain.
Site de la ville de Montpellier

Ainsi, environ 12 000 arbres ont été plantés dans les différents secteurs de la ville depuis le lancement du programme en 2021, qui a su générer une certaine implication et sensibilisation auprès des montpelliérains. Des plantations participatives avec le grand public ont également été mises en place, notamment au Parc Malbosc. Des classes d’élèves de primaire ont même participé à des opérations de plantation.

©Kingcraft - Shutterstock

Le lundi 6 février dernier, c’était au tour du Parc d’Arménie, à côté de l’Hôtel de Ville, d’accueillir de nouveaux arbres fruitiers. L’événement, présidé par le Maire de Montpellier Michaël Delafosse, s’est déroulé en présence de l’Amicale arménienne de Montpellier. Le délégué à la Nature en ville et à la biodiversité Stéphane Jouault était également sur les lieux, ainsi que la conseillère déléguée aux Relations internationales Clare Hart. Les arbres plantés lors de cet événement ont été sélectionnés pour le lien avec l’Arménie et les symboles qu’ils représentent. Ce sont donc cinq grenadiers et trois abricotiers qui trôneront désormais dans l’espace vert jouxtant le bâtiment municipal montpelliérain.

« Ces arbres fruitiers illustrent les liens indéfectibles qui unissent Montpellier et l’Arménie. Ils sont également symbole de vie, à l’image des jardins nourriciers que nous voulons pour la ville de demain »

Michaël Delafosse
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Une micro-forêt dans Montpellier

Le samedi 4 février, c’est la Cité Astruc dans le quartier des Cévennes qui accueillait un nouvel espace vert. Cette fois-ci, c’est un projet de “micro-forêt” qui a vu le jour sur un espace de 200m². Au total, ce sont 615 végétaux de 26 espèces différentes qui ont été plantés. Parmi les essences, adaptées au climat méditerranéen, on retrouvera notamment des chênes, amandiers, buis, micocoulier ou encore genévriers. La plantation s’est effectuée selon la méthode japonaise imaginée par le botaniste Akira Miyawaki. Cette méthode consiste à planter beaucoup d’espèces de façon dense et aléatoire pour reproduire le fonctionnement d’une véritable forêt, mais à une échelle plus petite pour pouvoir l’incorporer en milieu urbain, le tout avec le minimum d’intervention humaine.

"Les essences vont pousser petites, moyennes ou grandes, ça permet de créer un boisement étagé comme on peut le trouver dans une forêt qui se développe toute seule"

Stéphane Jouault, délégué à la Nature en ville & à la biodiversité

Le projet, mené conjointement par la Ville, ACM et la Fondation Ceïba, fait partie des actions importantes de la ville pour l’urgence climatique. Une autre expérimentation de ce type est en cours à Castelnau-le-Lez, commune limitrophe de Montpellier par le nord-est. D’ici quelques années, lorsque ces “micro-forêts” arriveront à maturité, elles permettront de capter une bonne partie du CO2 dégagé par la zone. Espérons tout de même que d’ici là, nos émissions de gaz à effet de serre auront drastiquement baissé, car l’inverse serait catastrophique pour la planète.

Les autres projets d’espaces verts de Montpellier

Nous avions déjà évoqué il y a deux semaines le projet de forêt urbaine sur le site Saint-Charles de l’Université Paul Valéry. Étudiants, enseignants et chercheurs s’étaient alors réunis pour planter les premières graines d’un futur jardin urbain peuplé de nombreuses espèces végétales et arbres fruitiers différents. La transition écologique étant au cœur du projet, c’est la responsable de ce département à l’Université qui a chapeauté l’opération.

En outre, il est important de mentionner l'Agriparc des Bouisses, grand projet d’aménagement de 140 hectares dans le quartier des Bouisses qui deviendra un vaste espace naturel et agro-écologique avec un procédé participatif impliquant les habitants.

Le chantier d’embellissement et de végétalisation de la Place de la Comédie et de l’Esplanade Charles de Gaulle a, quant à lui, débuté l’été dernier et devrait durer jusqu’en 2025. À terme, la Comédie accueillera 8 grands ormes sur son côté sud qui formeront une promenade ombragée prolongée d’un banc végétalisé menant à la nouvelle Esplanade, un véritable parc des arts et de la culture bardé d’allées jardins.

Et que dire de Castelnau-le-Lez et son projet d’ouvrir un nouveau parc chaque année, le nouveau Parc Gérard Bruyère et sa base de loisirs à Baillargues, et des autres projets dans les différentes communes de la métropole montpelliéraine... L’agglomération est résolument tournée vers un avenir plus vert.

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